SOMMAIRE  du Chien  Bulldog Anglais :

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Caractère                          Santé                           Origines                           Caractéristique

 

 

La Propreté                    Hygiène et Toilettage                       Rester seul

Vous souhaitez adopter un " Chiot Bouledogue Anglais"                                                                                   Tarif éleveur pour " Croquettes "

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Affenpinscher

 

 

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Gudule  Femelle

Dogue de Bordeaux

 

 

 

 

 

 

Chocotte  Étalon

Barock-Pinto

 

 

 

 

 

 

Horus  Mâle

Nébelung

 

 

 

 

 

 

Julia  Femelle

Bleu-Russe


ORIGINES :

 

 

L’histoire du Bulldog est longue et pleine de zones d’ombre. Il est très difficile de dater sa création car les écrits d’époque sont peu précis sur le standard et le nom du chien. La langue Anglaise a beaucoup évolué à travers le temps et ne s’est formalisée qu’au 18 ème siècle, faisant ainsi varier le nom de la race avec l’évolution de la langue.

Quand les Romains envahirent la Bretagne (l’Angleterre), ils durent faire face aux chiens les plus féroces jamais rencontrés qui se déclinaient en 2 types molossoïdes : large et petits. Tous deux possédaient un courage et une férocité hors norme.
En 1209 à Stamford, le conte de Warren aimait regarder les chiens de boucher s’affronter avec les taureaux et il fit don d’un champ aux habitants de la ville afin qu’ils organisent des combats le jour de la Saint Brice chaque année. La description du chien utilisé était plus détaillée « …yeux marron clair, museau court comme un singe, poil ras et dans les marrons, dos large, pattes hautes et musclées… ».  On les appelait « Alaunt ».

Sous le règne de Elizabeth I (1558-1603), les combats contre les taureaux et les ours devinrent très populaires.

 

Les combats d’animaux étaient réservés au début aux rois et à leur cour. Mais les puissants ont vite compris qu’il valait mieux donner du « pain et des jeux » à son peuple afin qu’il ne réfléchisse pas trop à sa pauvreté et à sa condition sociale.

 

Les combats de taureaux devinrent très rapidement populaires et plusieurs facteurs peuvent l’expliquer.

 

La mentalité envers les animaux était différente surtout pour le chien comparativement à nos jours. Une race de chien était alors créée par l’homme uniquement pour le servir ou le divertir (combat, chasse, guerre, gardiennage). Un chien devait être utile.

 

L’éducation des masses était proscrite et laissait donc place aux instincts les plus primaires.

 

Les classes pauvres ne pouvant s’offrir le luxe d’avoir des animaux sauvages (lions, tigres,…) à mettre face à leurs chiens, utilisèrent l’animal le plus agressif et le plus commun à leur disposition, le taureau.

 

Les combats de taureaux étaient aussi un lieu de paris et donc une possibilité de gagner beaucoup d’argent en peu de temps.

 

Enfin, les Anglais considéraient que la viande d’un taureau qui avait combattu des chiens était plus tendre !

 

 

Le taureau était attaché à un piquet par une chaine ou un corde de 5 à 10 mètres et en face 2 Bulldogs, qui étaient remplacés par 2 autres lorsqu’ils étaient morts ou blessés.

 

Les 2 chiens face à lui devaient mordre et ne pas lâcher son museau. Le museau étant la partie la plus sensible si le chien arrivait à « verrouiller » à cet endroit, le taureau était impuissant.

 

Les Bulldogs, quant à eux, devaient attaquer presque en rampant pour exposer le moins de surface possible aux cornes du taureau.

 

 

 

C’est pourquoi les grands Mastiffs ou Alaunts n’étaient pas adaptés car trop grands et pas assez rapide face à l’agilité du taureau.

 

 

 

Les Bulldogs utilisés étaient par conséquent de taille moyenne (42-43 cm au garrot), léger (20-25 kg) pour la rapidité et l’agilité, courageux, athlétiques, robustes, prognathes pour permettre une forte prise en étau et un museau court pour faciliter la respiration lors de la prise.

 

L’être humain ayant une imagination sans borne lorsqu’il s’agit de cruauté n’épargna pas les Bulldogs et les taureaux.

 

Les récits des commentateurs de combats de l’époque regorgent malheureusement d’anecdotes les plus atroces les unes que les autres.

 

Le déclin

 

Les combats avaient mauvaises réputations pour la bourgeoisie car ils étaient devenus une attraction de pauvres et mal vus par l’église qui perdait ses fidèles le dimanche, jour de combat, et voyait d’un mauvais œil les jeux d’argent.

 

Le premier projet d’interdiction fut présenté au Parlement Anglais en 1802 par Lord Sheridan.

 

En 1829, la loi a failli passer mais a perdu par 45 voies.

 

En 1835 fut enfin votée par le Parlement la loi d’interdiction des combats taureaux/chiens. Malgré cela les combats durèrent encore 20 ans.

 

Les éleveurs de Bulldogs destinés aux combats arrêtèrent petit à petit leurs activités de reproduction car le chien n’était plus rentable. La race a commencé à se raréfier entrainant moins de diversité génétique et plus de consanguinité.

 

Le Bulldog Club apparût en 1875 suivi de la création du premier standard écrit sur le Bulldog, basé sur deux chiens considérés comme parfait : Rosa et Crib.

 


Malheureusement, le Bulldog qui commençait à devenir à la mode en Angleterre comme chien de compagnie était plus un chien trapu et court sur pattes, faisant fi du standard édicté.

 

Ce phénomène de mode évinça les éleveurs et propriétaires de Bulldog correspondant au standard, laissant la part belle aux juges de concours de beauté qui ne connaissaient rien au Bulldog et suivaient l’effet de mode de la déformation physique du chien.

 

Comme le décrit Vero Shaw dans son livre « Illustrated Book of the Dog » édité en 1881, la tendance à un Bulldog archi typé amena les éleveurs à casser volontairement, avec un maillet, le museau des chiots en tapant sur le bout de la truffe, puis à appliquer un appareillage avec une cale de bois appelé « Jacks » qui obligeait le museau à rester le plus court possible pendant la croissance. Cette mutilation était faite très tôt pour profiter des os mous du chiots.

 

Caractère :

 

 

Le Bulldog donne une impression de détermination, de force et d’activité. Il est vif, hardi, fidèle, digne de confiance, courageux, terrible d’aspect mais doué d’une nature affectueuse.

 

Le bulldog Anglais est un chien extrêmement affectueux et même assez paresseux. Il est calme et n'est pas agressif. Sa gentillesse n'est plus à prouver envers les enfants. Il se montrera également très protecteur envers son maître, son courage n'ayant aucune limite.

  

Veillez à ce qu'il ne soit pas mordu par un autre chien pendant sa première année et réprimez toute velléité d'agression de sa part. N'oubliez pas ses origines et n'oubliez pas qu'il est extrêmement puissant.

 

Le Bulldog est têtu. Ce chien demande donc dès le plus jeune âge une attention particulière et une éducation rigoureuse (une main de fer dans un gant de velours…). Il a une excellente mémoire, ce qui est autorisé un jour l'est pour la vie.

Santé :

 

Sa résistance à l'effort et aux fortes chaleurs est limitée :

 

il est vraiment déconseillé de le faire courir longtemps, il ne sera jamais votre compagnon de footing. Ne jamais le laisser dans un véhicule au soleil, ce qui est logique.

 

Le bulldog Anglais peut avoir des problèmes au dos. C'est une race propice à l'hypoplasie de la trachée. Les Bulldogs ont parfois le voile du palais trop long et de la sténose des narines ce qui nécessite une chirurgie corrective. Les vétérinaires qui pratiquent ces chirurgies sont souvent des spécialistes des races brachycéphales.

 

L'entretien se résume à un brossage régulier et à un nettoyage quotidien des oreilles et des plis de la face.

  

Le Bulldog a une espérance de vie moyenne de 8 à 12 ans. En raison de la grande taille de leur tête disproportionnant avec ses autres membres, la plupart des femelles Bulldog ne peuvent pas mettre bas naturellement. En conséquence, les césariennes sont très fréquentes chez cette race et sont généralement planifiées à l’avance. Autres problèmes de santé de la race peuvent inclurent :

 

  • Problèmes oculaires : les questions relatives à la vision
  • Surdité : Défini comme le manque ou la perte, totale ou partielle, du sens de l’ouïe
  • Cancer (diverses formes) : Défini comme tumeur maligne cellulaire Dysplasie de la hanche : passe par le développement anormal et / ou de la dégénérescence de la coxofémorale (hanche) joint
  • La cryptorchidie : La cryptorchidie est l’absence physique d’un ou des deux testicules dans le scrotum d’un chien

 

Exigences d’activité

 

Les Bulldogs ne nécessitent pas vraiment d’être soumis à une activité vigoureuse, et ne sont en fait pas prévu à faire beaucoup d’efforts (surtout lorsqu’il fait chaud). Malgré leur amour de la détente, les Bulldogs doivent marcher régulièrement pour rester en forme et ne pas souffrir de problème d’obésité.

 

Caractéristiques :

 

Le Bulldog est un molossoïde.

 

Il a subi quelques transformations, mais a conservé intacts les principaux traits de son caractère :

 

Courage, intelligence et loyauté. Cependant un des croisements qui a été des plus influent au niveau du changement d’apparence est le croisement avec le carlin.

 

 

Il n’a plus rien à voir avec son ancêtre bagarreur. 

 

 

Image tirée du site :

https://sites.google.com/site/leavittbulldogclubfrance/matiere-1-classique

 

 

 

 

 

 

Sur ces images, on peut voir l'évolution  physique de la race.

 

 

Chien à poil lisse, assez trapu, plutôt près de terre, large, puissant, compact.  Tête assez forte par rapport à la taille. Aucun caractère ne doit être accusé par rapport aux autres au point de détruire l’harmonie générale ou de donner au chien une apparence difforme ou de gêner le mouvement.
La face est relativement courte, le museau large, tronqué et incliné légèrement vers le haut sans exagération.  La détresse respiratoire est un défaut éliminatoire.  Le corps est relativement court, bien soudé sans tendance à être obèse. Les membres sont forts, bien musclés, athlétiques.  L’arrière-main est haut et fort. La femelle n’est pas aussi impressionnante ni aussi développée que le mâle.

 

TETE : 
Vue de profil, la tête paraît très haute et modérément courte de l’occiput à l’extrémité du nez.  Le front est plat ; la peau du front et de la tête est un peu lâche et finement ridée sans excès.  Le front n’est pas proéminent et ne surplombe pas la face. La face, de l’avant des zygomatiques à la truffe est relativement courte et sa peau peut être légèrement ridée.  La distance de la commissure interne de l’œil (ou du centre du stop, entre les yeux) à l’extrémité de la truffe ne doit pas être inférieure à la distance de l’extrémité de la truffe au bord de la lèvre inférieure.
 
REGION CRANIENNE :
Crâne : 
Sa circonférence est relativement importante. Crâne fort.  Vu de face, il paraît haut de la commissure de la mâchoire inférieure au sommet du crâne, et, également très large et carré. Du stop, un sillon s’étend jusqu’au milieu du crâne et on peut le suivre jusqu’au sommet.
Stop : prononcé.
 
REGION FACIALE : 
Vus de devant, les différents traits de la face doivent être également équilibrés de chaque côté d’une ligne médiane imaginaire.
Truffe : 
Truffe et narines grandes, larges et de couleur noire – en aucun cas de couleur foie ou rouge ou brune.  
 Les narines sont grandes, larges et ouvertes et présentent entre elles une ligne droite verticale, bien définie.
Museau : 
Le museau est court, large, retroussé et très épais de la commissure de l’œil à la commissure des lèvres. Le bourrelet sur le nez, s’il est présent, continu ou discontinu, ne doit jamais constituer une gêne, ni pour les yeux, ni pour la truffe. Les narines pincées et un bourrelet excessif au-dessus de la truffe sont inacceptables et doivent être lourdement pénalisés. 
Lèvres : 
Les babines sont épaisses, larges, pendantes et très descendues, couvrant la mâchoire inférieure sur les côtés mais non sur le devant.  Elles rejoignent la lèvre inférieure à l’avant. Les dents ne sont pas visibles.
Mâchoires/dents : 
Les mâchoires sont larges, fortes et carrées.  La mâchoire inférieure avance légèrement devant la mâchoire supérieure et se courbe modérément vers le haut.  Les six incisives sont rangées régulièrement entre les canines.  Les canines sont bien séparées.  Les dents sont fortes et solides ; elles ne sont pas visibles quand la gueule est fermée. De face, la mâchoire inférieure doit être centrée sous la mâchoire supérieure à laquelle elle est parallèle.
Joues : 
Les joues sont bien arrondies et s’étendent latéralement au-delà des yeux.
Yeux : 
Vus de face, les yeux sont situés bas dans le crâne, bien éloignés des oreilles.  Les yeux et le stop sont sur une même ligne droite perpendiculaire au sillon frontal. Ils sont très écartés mais leurs commissures externes sont à l’intérieur du contour des joues.  Ils sont de forme ronde, de dimension modérée, ni enfoncés, ni proéminents ; ils sont de couleur très sombre – presque noirs – ils ne laissent pas voir de blanc (sclérotique) quand ils regardent droit devant.  Absence de tare oculaire manifeste.
Oreilles : 
Attachées haut – c’est-à-dire que le bord antérieur de chaque oreille, vue de face, rejoint le contour du crâne à l’angle supérieur dudit contour, de telle sorte que les oreilles sont aussi écartées que possible et qu’elles sont placées aussi haut et aussi loin des yeux que possible.  Elles sont petites et minces. L’oreille en rose est correcte c’est-à-dire qu’elle se replie vers l’intérieur dans sa partie postérieure, le bord antéro-supérieur se recourbant vers l’extérieur et vers l’arrière, découvrant en partie l’intérieur du conduit externe de l’oreille.
 
COU : 
De longueur modérée, épais, puissant et fort à l’attache.  Il est convexe dans son profil supérieur avec un peu de peau lâche, épaisse et ridée dans la région de la gorge formant un léger fanon de chaque côté.
 
CORPS :
Ligne du dessus : 
Le dos offre une légère déclivité juste derrière le garrot (sa partie la plus basse) d’où la colonne vertébrale remonte jusqu’au rein (dont le sommet est plus haut que le garrot) puis s’incurve à nouveau plus brusquement jusqu’à la queue en formant une légère arcure (appelée dos de carpe) qui est un trait distinctif de la race.
Dos : 
Court et fort, large aux épaules. .
Poitrine : 
Large, saillante et bien descendue. Côtes bien cerclées vers l’arrière du thorax. La région sternale est ronde et haute. Elle est bien descendue entre les membres antérieurs. Les côtes ne sont pas plates mais bien arrondies.
Ligne du dessous et Ventre : 
Le ventre est rentré et non pas avalé.
 
QUEUE : 
Attachée bas, la queue part en saillie, plutôt droite, puis s’incline vers le bas.  Elle est ronde, lisse et dépourvue de frange ou de poils rudes.  De longueur modérée – plutôt courte que longue – épaisse à la base, elle s’amincit rapidement en une fine pointe.  Elle est portée bas, sans courbe marquée vers le haut à l’extrémité.  Elle n’est jamais portée au-dessus du dos. L’absence de queue, la queue incarnée ou la queue extrêmement serrée sont à proscrire.
 
MEMBRES
MEMBRES ANTERIEURS : 

Vue d’ensemble:
Les membres antérieurs sont courts par rapport aux postérieurs mais pas au point de faire paraître le dos long ou de nuire à l’activité du chien.
Epaules : 
Les épaules sont larges, obliques et bien descendues, très puissantes et musclées et donnent l’impression d’avoir été rapportées au corps.
Coudes : 
Les coudes sont bas et bien détachés des côtes.
Avant-bras:
Très forts et solides, bien développés, bien écartés, épais, musclés et droits. Les os sont forts et droits et non arqués ou tors.
Métacarpes :
Courts, droits et forts.
Pieds antérieurs :
Droits et tournés très légèrement vers l’extérieur ; de taille moyenne et modérément ronds.  Les doigts sont compacts et épais, bien séparés, faisant saillir les jointures qui sont hautes.
 
MEMBRES POSTERIEURS : 
Vue d’ensemble :
Forts et musclés légèrement plus longs que les antérieurs. Longs et musclés du rein au jarret.
Grassets (genoux) :
Ronds et très  légèrement écartés du corps.
Métatarses (Jarrets) :
Les jarrets sont légèrement coudés et bien descendus.
Pieds postérieurs :
Les pieds postérieurs sont ronds et compacts.  Les doigts, compacts et épais, sont bien séparés, faisant saillir les jointures qui sont hautes.
 
ALLURES / MOUVEMENT : 
Le chien semble marcher à petits pas rapides sur la pointe des pieds, les pieds postérieurs n’étant pas levés haut et semblant raser le sol.  Quand le chien court, l’une ou l’autre des épaules est assez avancée.  La correction des allures est de la plus extrême importance.
 
ROBE :
Poil : 
De texture fine, court, serré et lisse.  Il n’est dur que parce qu’il est court et serré (ce n’est pas un poil « fil de fer »).
Couleur : 
Robe unicolore ou « suie » (c’est-à-dire unicolore avec le masque ou le museau noir).  Il n’y a que des couleurs uniformes (qui doivent être brillantes et pures), à savoir : rouge dans ses différents tons, fauve, fauve pâle, etc. bringé, blanc et robe panachée (combinaison de blanc avec l’une quelconque des couleurs précédentes).  Les couleurs foie, noir, noir et feu sont absolument à écarter.
 
POIDS : 
Mâles :             25 kg.
Femelles :         23 kg 
DEFAUTS : 
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien.

DEFAUTS ENTRAINANT L’EXCLUSION 
Chien peureux ou agressif.
Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportementale sera disqualifié. 
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.

 

Le Bulldog anglais est l'un des emblèmes les plus fameux du Royaume-Uni. Les babines pendantes sont constitutives du principal trait physique de cette race. Trapu, court sur pattes avec un poitrail imposant, le Bulldog anglais inspire au premier coup d'œil, force et robustesse.

 

Son poil est court et fin. Sa tête est massive et la truffe est écrasée, le sommet renfoncé vers les yeux. Son museau est retroussé.

 

Le Bulldog anglais se caractérise aussi par une mâchoire prognathique, les dents du bas dépassant celles du haut.

 

Enfin les oreilles sont en général petites, hautes sur tête et tombantes.

 

Cet animal est capable de grandes accélérations à la course, mais est très peu endurant.

 

 

Le bulldog : chef de toutes les races

 

Le bully est le « chef de toutes les races ». Le club anglais de cette race fut le premier à s’établir, il est ainsi devenu le “modèle” de la race des bulldogs.

 

Le boubou donne une impression de détermination, de force et d’activité. Il est joyeux et intrépide, il s’agit d’un chien fidèle, digne de confiance et courageux. Derrière son apparence quelque peu féroce, se cache un toutou des plus affectueux.

 

Court sur pattes, il s’agit d’un chien au poil court et de complexion lourde. Il présente également un corps relativement large, fort et compact. Sa tête est proportionnellement grande en comparaison avec son corps. Il n’est cependant pas disproportionné, en effet son corps est tout à fait symétrique et il se déplace sans problème.

 

La tête du boubou est celle qui lui donne tout son caractère et sa spécificité. En effet, avec son énorme gueule et ses yeux rapetissés par les plis de peau qui pèsent dessus, on ne peut qu’être conquis !

 

A l’heure actuelle, le bulldog est un animal noble, au tempérament assez paisible, même s’il peut se montrer extrêmement têtu. Il est considéré comme étant un animal de compagnie idéal, qui s’entend à merveille avec les enfants. Il constitue également un bon chien de garde, protégeant férocement sa maison contre les intrus.

 

La propreté du Bulldog Anglais :

 

 

A l'inverse du chat, le chiot de trois mois

n'est généralement pas propre.

 

 

Pourtant, même s'il ne connait que peu de choses,

votre Bulldog a déjà acquis des habitudes.

Il va chercher à faire ses besoins sur un support connu (celui qu'il rencontrait à l'élevage). Il recherchera des odeurs initiatives (traces d'urines et de fèces).

 

Vous devez guider ses dispositions naturelles et le récompenser à chaque succès.

 

Il faut repérer le comportement du chiot qui commence par une recherche olfactive du lieu d'émission.

Viens ensuite l'élimination et enfin la dernière phase qui se caractérise par une vérification olfactive de la trace laissée.

 

- LA PUNITION est un processus aversif destiné à entraîner l’interruption d'une séquence naturelle comportementale qui risque      de créer un blocage.

- LA RÉCOMPENSE est un processus agréable destiné à renforcer la production d'une séquence comportementale.

 

Pour être efficace, cette récompense doit être donnée une fois la séquence complète achevée sous peine de voir le comportement amputé par la suite.

Cette récompense ne peut être différée, même de quelques instants.

 

Il est important, les premiers jours, de surveiller et d'appréhender le bon moment pour faire sortir votre Bouli.

 

Cela, en pratique, est très difficile à réaliser car l'on remarque, chez le chiot, que récompense et punition ne fonctionnent que par association avec un comportement.

 

Un chien puni quand il a fait sur le tapis, associera "punition et maitre".

Il modifiera son comportement et ira faire en l'absence dudit maitre.

Il est peu probable qu'il associe la punition au tapis.

 

A l'inverse en recherchant à reproduire le comportement qui entraine une récompense, il essayera d'impliquer son maitre et de faire ses besoins où il sera gratifié.

 

- Les bonnes méthodes -

 

Lors des premiers jours,le chiot Bulldog Anglais doit mener un vie régulière.

Il fait à peu près toujours ses besoins au même moment.

 

Vous saurez rapidement repérer ces instants et sortir votre Bulldog au moment opportun pour le conduire à l'endroit choisi facile à nettoyer.

 

Il est nécessaire que cet endroit ait été préalablement défini avec soin car, à l'avenir, il y retournera de lui même.

Il y retrouvera ses odeurs et là vous attendrez qu'il ait fini ses besoins pour le récompenser.

 

Pour votre Bulldog , cette sortie est un moment de plaisir. Il ne faut surtout pas rentrer immédiatement après ses déjections car il associera les besoins avec le retour et fera tout pour les retarder.

 

Quand votre chiot a compris qu'il devait se soulager dehors, votre travail n'est pas terminé car il faut maintenant lui apprendre le caniveau.

 

Bien sur, il faut s'armer de patience, mais le jeu en vaut la chandelle et votre boule est intelligent et comprendra très vite.

 

Pour ses premières fois à l'extérieur, votre chiot sera effrayé, il n'est pas habitué à la rue et cherche d'abord à l'explorer.

Il a besoin de trouver ses marques, des odeurs connues et il faut prendre son temps.

 

Je vous rappelle que la punition peut entrainer des inhibitions et de l'évitement.

Au contraire la récompense provoque une stimulation.

 

Cette récompense ne doit pas être néfaste! (Sucre ...), une caresse enjouée suffit !

 

Les grands discours sont incompréhensibles pour votre chiot, en revanche, un grand "c'est bien", une caresse douce et chaleureuse sont un vrai bonheur pour lui.

 

Le caractère dynamique de cet apprentissage est primordial. Vous devez être présent, dans les débuts, au côté de votre Bulldog car si il est au fond du jardin la récompense sera différée et n'aura plus d'effet.

 

Il est bien sûr nécessaire de le sortir souvent car il ne peut pas se retenir longtemps au début.

Cela signifie qu'il est normal d'avoir "des oublis", et les accidents sont fréquents.

 

Pris sur le fait de chercher un coin "idéal" il est possible d’interrompre la séquence par

un  NON  ferme et de déplacer votre chiot à l'endroit propice.

 

Évitez la technique du papier journal dans la maison car votre chiot Bulldog Anglais va s'habituer à ce lieu et il attendra de rentrer à la maison pour faire ses besoins.

 

En revanche,lorsque vous trouvez une souillure ou que vous arrivez en fin de séquence, surtout ne dite rien.

 

Changer votre Bulldog de pièce pour ramasser car il pourrait chercher à jouer et finirait par associer les pipis au jeu ou croire, pour les fèces, que c'est une récompense pour vous !

 

Quand votre Bulldog commencera à être régulièrement propre il pourra être utile par des intonations de voix sèches et vives "NON" de lui éviter de faire n'importe où.

 

A l'age de 4/5 mois un chiot peut être capable de demander pour ses besoins.

 

Il vous faudra être attentifs là aussi.

 

Il ne demandera pas par des couinements, mais il vous accompagnera à la porte en vous regardant, d'un air de dire, "chouette, on sort ?..."

Même si il y a quelques accidents, le principe de propreté peut être acquis.

 

Toilettage :

 

Cette race ne nécessite pas un grand besoin de toilettage.

 

Un brossage régulier pour garder le poil soyeux et brillant est tout de même nécessaire. Les bains ne doivent être indiqués que lorsque le chien a joué dans un peu de boue, ou qu’il commence à sentir mauvais.

 

Les plis du visage doivent être essuyés et séchés régulièrement afin d’éviter le développement de bactéries et des précautions doivent être prises pour sécher les plissures après le bain.

 

Savoir rester seul :

 

 Votre Chiot Bulldog Anglais est déjà initié au détachement

par sa mère

 

Il arrive dans son nouvel environnement !

Vous devez lui apprendre à être indépendant.

 

 

Cette étape est indispensable.

Un isolement mal préparé peut créer un stress.

Cette angoisse se traduira par des aboiements prolongés, par les rongements divers de sa caisse (plastic dur),

de toutes les parties en bois à sa portée (chaise, meubles, bas de portes ...), canapé, coussins, chaussures, etc ...

 

Pour cela, avant chacun de vos départs, ne le sollicitez pas, ne lui parlez pas, ignorez le ...

 

A votre retour ne manifestez pas trop de joie (je sais, c'est difficile) mais indispensable.

 

C'est le meilleur moyen d’atténuer tout stress de votre chiot bulldog.